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Historique
des Assemblées
Les Assemblées, jalons pour la Fédération tout entière et manifestations de sa présence, ont lieu normalement tous les six ans. Elles détiennent l'autorité suprême sur l'orientation générale des travaux de la Fédération.
1947 - Lund, Suède, L'Eglise luthérienne dans le monde d'aujourd'hui
Deux cents délégué(e)s ayant le droit de vote se réunirent à Lund, Suède, du 30 juin au 6 juillet 1947, pour l’Assemblée qui devait marquer la fondation de la Fédération luthérienne mondiale (FLM). Beaucoup de délégué(e)s venaient de villes bombardées, de pays qui avaient été entraînés dans le tourbillon apparemment sans fin de la Deuxième guerre mondiale. La majorité des participant(e)s étaient déterminés à pardonner, à oublier les inimitiés, à éliminer les visions de « l’ennemi » créées durant près d’une décennie d’hostilités. Ils étaient résolus à saisir l’occasion de s’engager dans de nouvelles manières de vivre ensemble en communion chrétienne. (Les Assemblées) 1952 - Hanovre, Allemagne, La parole vivante dans une Eglise responsable La Deuxième Assemblée eut lieu à Hanovre, République fédérale d’Allemagne, du 25 juillet au 3 août 1952. L’Assemblée se réunissait dans une ville durement frappée par la Deuxième guerre mondiale ; pratiquement toute la vieille ville avait été détruite et une partie des ruines seulement avaient été déblayées. Il était évident, toutefois, que la volonté de reconstruire existait depuis longtemps. Pour l’Allemagne, la session de l’Assemblée était importante car c’était la première fois qu’une grande organisation internationale se réunissait en Allemagne et élisait un président allemand. L’Assemblée de Hanovre renforça la FLM en tant qu’organisation. La volonté d’instaurer de nouveaux modes de participation pour les laïcs qui désiraient assumer des responsabilités se refléta dans l’adjonction de quatre sièges de laïcs au sein du Comité exécutif. On décida également que les jeunes délégué(e)s devraient pouvoir s’exprimer et voter dans les futures Assemblées. Les Départements de théologie, d’entraide mondiale et des missions mondiales furent créés. (Les Assemblées) 1957 - Minneapolis, Etats-Unis, Le Christ libère et unit
La Troisième Assemblée se tint à Minneapolis, Minnesota, du 15 au 25 août 1957. Il y avait 145 délégué(e)s venus d’Europe, en particulier d’Allemagne (67) et de Scandinavie (48) ; 60 venaient d’Amérique du Nord, 16 d’Asie, 7 d’Amérique latine et 5 d’Afrique. Malgré les problèmes de visa, plusieurs délégués d’Europe orientale participèrent à l’Assemblée, qui fut marquée par un sentiment d’optimisme quant à l’avenir de la religion institutionnelle. Les nations africaines en voie de développement luttaient pour se dégager du fardeau du colonialisme, les chrétiens d’Asie étaient confrontés à l’opposition politique, et la « guerre froide » entre l’Est et l’Ouest maintenait les divisions entre luthériens et luthériennes en Europe. (Les Assemblées) 1963 - Helsinki, Finlande, Christ aujourd'hui La Quatrième Assemblée se tint à Helsinki, Finlande, du 30 juillet au 11 août 1963. Les communications entre pays et continents étaient toujours plus denses et rapides. On faisait l’éloge du progrès technique. La FLM avait mis en place en Ethiopie un service de radiodiffusion, Radio Voix de l’Evangile. C’était une époque de percées œcuméniques telles que le Concile Vatican II. L’Assemblée créa la Fondation luthérienne pour la recherche interconfessionnelle, qui donna naissance à l’Institut de recherche œcuménique de Strasbourg (France). Dans le même temps, elle ne parvint pas à se mettre d’accord sur la manière d’exprimer la doctrine de la justification d’une manière pertinente pour « les femmes et les hommes d’aujourd’hui ». (Les Assemblées) 1970 - Evian, France, Envoyés dans le monde On considère que la Cinquième Assemblée exerça un effet plus fort sur le développement de la Fédération que toute autre Assemblée précédente ou suivante. Le projet de la tenir à Weimar, République démocratique allemande, fut rejeté par le gouvernement d’Allemagne de l’Est. On décida alors de l’organiser à Porto Alegre, Brésil, et d’en faire ainsi la première Assemblée dans un pays du tiers monde. Toutefois, à la suite de protestations contre les violations des droits de la personne au Brésil, on décida de déplacer l’Assemblée à Evian, France, du 14 au 24 juillet 1970 ; la décision fut prise cinq semaines seulement avant la réunion. Les jeunes délégué(e)s manifestèrent leur présence tout au long de l’Assemblée, en demandant des changements au règlement intérieur et en mettant en question les manières traditionnelles de faire les choses. L’Assemblée approuva une nouvelle structure de la FLM, adopta une résolution sur les droits de la personne et recommanda la communion de chaire et d’autel entre les Eglises membres de la FLM. (Les Assemblées) 1977 - Dar-es-Salam, Tanzanie, En Christ - une communauté nouvelle La Sixième Assemblée fut organisée à Dar es-Salaam, Tanzanie, du 13 au 25 juin 1977. C’était la première fois qu’une Assemblée se tenait en Afrique et dans le tiers monde. Les questions auxquelles les Eglises africaines étaient confrontées sur leur propre continent furent mises en évidence. Dans une déclaration sur « L’intégrité confessionnelle en Afrique australe », l’Assemblée déclara que la séparation raciale dans l’Eglise sur la base des normes de l’apartheid en Afrique australe constituait un « status confessionis » (un impératif fondé sur la foi, engageant les Eglises à rejeter l’apartheid publiquement et sans équivoque). Dans une autre déclaration sur le thème « Un défi pour les Eglises », l’Assemblée résuma la vision luthérienne de la mission, du témoignage, et des partenariats mondiaux dans la mission. Elle approuva la création d’un Secrétariat des jeunes et chargea le Comité exécutif de mettre en place un Secrétariat des femmes impliquant une fonction à plein temps. (Les Assemblées) 1984 - Budapest, Hongríe, En Christ - espérance du monde
La Septième Assemblée se déroula à Budapest, Hongrie, du 22 juillet au 5 août 1984. Il s’agissait de la première Assemblée, et de la première réunion d’une organisation chrétienne internationale importante, à se tenir dans la région qu’on a appelée parfois le « deuxième monde », c’est-à-dire les pays d’Europe centrale et orientale vivant sous le régime communiste. L’Assemblée suspendit la qualité de membre de deux Eglises blanches d’Afrique du Sud, en raison du soutien continu apporté par ces deux Eglises au système d’apartheid et de leur incapacité à mettre fin à la division établie entre leurs membres selon des critères raciaux. Un changement de la constitution permit d’affirmer que toutes les Eglises membres se concevaient désormais en communion de chaire et d’autel les unes avec les autres. Enfin, l’Assemblée demanda que des dispositions soient prises pour faire en sorte que, dès la Neuvième Assemblée, la proportion de femmes parmi les délégué(e)s à l’Assemblée soit régulièrement de 50 pour cent. (Les Assemblées) 1990 - Curitiba, Brésil, J'ai entendu les cris de mon peuple La Huitième Assemblée eut lieu à Curitiba, Brésil, du 29 janvier au 8 février 1990 ; elle constituait la première Assemblée tenue en Amérique latine, événement qu’on attendait depuis longtemps. Elle se situait en un temps de changement international extraordinaire, marqué par la chute du Mur de Berlin et l’effondrement de l’Union soviétique. Dans le contexte de la restructuration de la FLM, l’Assemblée procéda à un changement constitutionnel significatif témoignant du souci d’affirmer que la FLM se concevait comme une « communion d’Eglises ». Désormais, l’effectif des membres du Conseil de la FLM serait divisé à parts égales entre les représentant(e)s de l’hémisphère sud et de l’hémisphère nord. L’Assemblée fixa également l’objectif de la pleine communion entre les traditions luthérienne et anglicane. (Les Assemblées) 1997 - Hong-kong, Chine, En Christ - appelés/ées à témoigner La Neuvième Assemblée se réunit à Hong-kong, Chine, du 8 au 16 juillet 1997, une semaine après que les autorités britanniques eurent rendu Hong-kong à la Chine. Il s’agissait de la première réunion mondiale de luthérien(ne)s à ce niveau en Asie, et on porta une attention considérable à la célébration du cinquantième anniversaire de la FLM. L’Assemblée engagea un processus qui devait aboutir à l’acceptation par les Eglises membres de la Déclaration commune concernant la doctrine de la justification, formulée par la FLM et l’Eglise catholique romaine. Pour la première fois, près de 50 pour cent des délégué(e)s étaient des femmes. Alors que l’Assemblée réaffirmait son engagement en faveur de l’ordination des femmes en tant qu’expression de la communion de toutes les personnes baptisées en Christ rendant témoignage de l’Evangile, elle évita la confrontation sur cette question en plaidant pour un processus de réflexion et de dialogue entre les Eglises membres, placé sous le signe de l’amour et du respect mutuel. (Les Assemblées) Information tirée de : [Plan du site] [Assemblée accueil] [Liens] [FLM accueil (anglais)] |
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